En rentrant, nous avons découvert une église, seule au milieu des champs, la voici:
Vous trouverez plus de renseignements ici
sur le site de l'association
Selon le chanoine J-B Souchet, en l’an 1119, une « abbaïe a esté fondée par Geofroi de Lèves, évesque de Chartres, et par Gauslein, son frère, qui, dès l’an 1117, lui assignèrent, pour partie de sa fondation, les cures de Saint-Arnod-des-Bois, et de Saint-Martin d’Orrouer, les dixines d’icelles qui leur appartenoient, ensemble les terres qu’ils avoient dans ces paroisses […] ». Ce document nous apprend ainsi que l’église d’Orrouer fut dès le début du XIIème siècle placée sous le patronage spirituel de Saint-Martin et sous l’autorité directe de l’évêché de Chartres. Le début du XIIème siècle voit se développer en Occident la maladie de la lèpre. L’époque des croisades semble avoir contribué largement à la diffusion de cette hideuse maladie. Le testament de Louis IX, dit Saint-Louis, léguant des sommes d’argent pour l’établissement de plus de 2000 léproseries peut en être la meilleure preuve. Mais cette maladie contagieuse s’était depuis longtemps acclimatée en Europe, depuis les époques antique et mérovingienne. Les archives du chapitre de la léproserie du Grand Beaulieu attestent de la présence vers 1160 de « trois mines de terre le long du chemin qui conduit d’Amilly à la léproserie d’Oreor ». D’après l’abbé Marquis, cette léproserie « dut disparaître à la fin du XVIème siècle », au moment des guerres de religion. Le seul curé qui nous soit connu, avant le XVème siècle, est le père Fouchet qui officia en 1156 à Saint Martin d’Orrouer. |
Pendant les guerres de religion la paroisse
de St Martin d'Orrouer et d'autres,
disparurent entièrement du fait des actes de pillages et de destructions imputables aux armées défaites; laissant le plus souvent l'église (seul bâtiment véritablement solide) seule et isolée. Il y eut environ 8000 morts tant protestants que catholiques (1563)
Il reste néanmoins que l’église et
son cimetière furent épargnés.
Leur conservation reste un mystère pour beaucoup.
De génération en génération,
on s’attacha à maintenir en état Saint Martin d’Orrouer,
tant comme bâtisse que comme paroisse.
Les graffitis et ex voto qui apparaissent encore
sur ce lieu démontre la ferveur avec
laquelle les paroissiens ou de simples badauds
entretinrent un véritable mythe.
Trois ou quatre générations y sont représentées.
Tous sont gravés dans la pierre,
ils représentent une croix ou un nom et portent une date.
L’observateur attentif notera que certains de
ces noms se retrouvent sur quelques tombes.
Depuis longtemps l'église d'0rrouer abrite
des reliques de Saint Evroult et tous les ans,
le deuxième dimanche après Pâques, se déroule un pèlerinage.
La mémoire collective locale ayant fait son œuvre,
la permanence de ce lieu de croyance
et d’histoire mériterait bien de faire l’objet
d’une proposition de classement
auprès des monuments historiques.
Biserica are o istorie veche, dar vitraliile par asa de moderne!!!
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