La cérémonie à eu lieu dans le petit bois
ou ont été sauvagement assassinés
5 "enfants" du village:
Roland Armand LHUILLERY
Paul FENIN
Jean Charles SANDRE
Marcel Guy FORTIERE
Lucien Francis FERS
des gerbes de fleurs on été déposées:
Monsieur le Maire de Cormainville,
Jean Luc LEGRAND
a rendu un hommage très émouvant
17
août 2016:
Ce jour nous commémorons le souvenir de
cette triste journée du 17 août 1944.
Voici un bref historique de ce qui s'est
passé dans les jours qui ont suivi.
Le dimanche 20 les corps ont été
présentés à la population dunoise dans une chapelle ardente dressée dans les
locaux de l'ancien restaurant Rivière rue d'Orléans à Châteaudun. Cette rue est
désormais nommée République. Ce restaurant situé à proximité de la place du 18
octobre est actuellement occupé par un magasin de chaussures. C'est un long
défilé jusqu'à la levée des corps en présence des familles. Le commandant FFI
Roquet leur rend à ce moment un hommage.
Les obsèques ont lieu le lendemain lundi
21.
A Châteaudun : Armand Lhuillery le
matin
A Marboué : Charles Sandré,
l'après-midi
A Champigny en Beauce : Guy
Fortières
A Courtalain : Paul Fenin et
Francis Ferré.
Le dimanche suivant, 27 août, c'est ici
même qu'un hommage est rendu. C'est une émouvant cérémonie qui débute devant la
mairie. Derrière les enfants des écoles chargés de fleurs, les délégations de
FFI des communes alentours, les autorités locales précèdent les familles des
victimes, parmi lesquelles mesdames Sandré et Lhuillery, les AC de 14-18, les
chefs locaux de la résistance et la population de la commune et des autres
alentours. C'est une foule de près de 3000 personnes.
Le cortège se rend ici même où le comité
de la Résistance a fait dresser une croix commémorative.
Au nom des FFI d'Orgères, M. Lecureur
dépose une gerbe de fleurs et en quelques mots exalte le sacrifice des
camarades disparus.
Un
chef de la Résistance retrace le long martyr des cinq chefs assassinés par les
nazis.
Minute de silence, sonnerie aux champs,
dépôt de gerbes de fleurs et retour avec arrêt devant le monument aux morts de
14-18.
Avant cette minute de silence, un membre
des FFI a lu ce poème de Victor
Hugo : HYMNE, édité en 1836.
Hymne
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,
En vain l'oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,
Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons
Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,
La gloire, aube toujours nouvelle,
Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,
En vain l'oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,
Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons
Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,
La gloire, aube toujours nouvelle,
Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !
Un autre hommage à été rendu
devant les deux autres monuments aux morts:
Une gerbe de fleurs à été déposée par monsieur Fabien Verdier, conseiller régional et Jean Luc Legrand, maire de Cormainville:
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